L'Ambroisine bonne et parfaite de l'Anonimo Veneziano est une recette à base de chapons (ou alternativement de poulet), avec des fruits secs et des épices, vraiment délicieuse.
½c. à caféépices fines et douces en poudre(cannelle, gingembre, et clou de girofle)
1morceaulard
quelqueslouchesbouillon de volaille
1pincéesel
1gouttevinaigre
Instructions
Prenez le chapon (ou le poulet), tranchez-le et faites-le bouillir avec un peu de sel
Prenez le lard et hachez-le bien
Faire fondre le lard dans une casserole
Prenez la viande bouillie et faites-la dorer dans le lard pour qu'elle ait bon goût
Lorsque les morceaux de viande sont bien dorés, ajoutez le gingembre râpé, une pincée de muscade et le bâton de cannelle moulu et les clous de girofle entiers.
Ajoutez quelques amandes entières
Ajoutez les épices fines et douces et le safran
Ajoutez un peu de bouillon
Hachez grossièrement les dattes, les amandes restantes, les pruneaux et les raisins secs
Ajoutez les fruits secs
Faites cuire en ajoutant du bouillon au besoin
Une fois cuit ajoutez un peu de vinaigre à la sauce pendant la cuisson
Servez dans un bol avec une pincée d'épices sur le dessus
Notes
L'étape qui consiste à faire bouillir la viande n'est pas indiquée dans cette recette mais présente dans la version du "liber de coquina", avec cette étape on s'assure que la viande n'est pas crue à la fin de la préparation.
Source Historique
Texte original :
Extrait de Anonimo VenezianoIV. Ambrosino bono e perfecto et cetera. “Se tu voi fare ambrosino per XII persone, toy VI caponi magretti e ij libre di mandole, e una libra de uva passa, e 1 datali, e una libra de brognole, e 1 ½ de genzevro fino, e una ½ entra noce moschate e garof. e zafarano integro, e meza libra de specie dolce fine, e toy li caponi e smenbrali e fane septe peze de l’uno, e mitili a sofrizer in lardo desfato e colado in una cita. E quando dono ben sofriti, la prima cossa che tu gli mitti sia lo zenzevro roto e la noce moschate taiate ben trite, e canella rota in bone pece, e garofalli intrigi, e mandole intriege monde, e datali intriegi ben lavati, e meti dentro specie dolce [in] gran quantità, e fay coxere un pocho; e quando è coto trai indrieto; quando è coto meti le prime mandole con le gusse non monde, e macenali e destempera con aceto pocho, e quando è cota la vivanda, cola li mandole e mettili sugo con specie e zafarano asay. Questa vivanda vuole essere agra e dolza e vermiglia e stretta, traila indietro e dala per scudelle e polveriza specie di sopra le scudelle”.